Benjamin Franklin a dit : « un peuple qui accepte de sacrifier
un peu de sa liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l'une ni l'autre et
finira par perdre les deux ». La liberté est un facteur naturel. Elle vient
au monde avec l'être humain. Elle lui est collée. Elle fait partie de son
existence. Il n'y a rien à dire là-dessus (dans ce cadre l’un des meilleurs
adage l’expression de Omar Ibn ElKhattab : Quand avez – vous rendu les
gens en esclavage, alors qu’ils sont nés libres). La liberté n'est pas une
offrande des sociétés ou des autorités, elle est naturelle. En revanche la
sécurité, dans son sens actuel, est un élément qui est apparu après la
constitution des sociétés, on peut y intervenir dessus selon les besoins
sociétaux et sécuritaires. mais de là à la faire prévaloir sur la liberté c'est
un choix politique de l’Etat cherchant à soumettre ses citoyens par tous les
moyens, c.-à-d. cherchant à profiter de l'instant de peur de déstabilisation
parmi les masses populaires, pour faire passer ses choix politiques, particulièrement,
dans le domaine de la sécurité et donc avoir plus de pouvoir pour soumettre la
société. Le rôle de l'Etat c'est d'assurer et de garantir la sécurité et la
pais de la société afin que les citoyens vivent sans soucis, et non pas de
tenir un langage équivoque et tacite, obligeant les gens à faire un choix entre
la liberté et la sécurité, pour bénéficier de plus de prérogatives lui
permettant de plus maîtriser les couches populaires, et ceci au lieu de s’atteler
à ses responsabilités et en particulier de combattre le terrorisme.
« Marchander sa liberté contre de la
sécurité, c'est un pacte diabolique. Une fois la transaction signée, on n'a
plus ni liberté ni sécurité. »
— Gerry Spence (avocat américain)
— Gerry Spence (avocat américain)