jeudi 19 novembre 2015

Liberté et sécurité


Benjamin Franklin a dit : « un peuple qui accepte de sacrifier un peu de sa liberté pour un peu de sécurité, ne mérite ni l'une ni l'autre et finira par perdre les deux ». La liberté est un facteur naturel. Elle vient au monde avec l'être humain. Elle lui est collée. Elle fait partie de son existence. Il n'y a rien à dire là-dessus (dans ce cadre l’un des meilleurs adage l’expression de Omar Ibn ElKhattab : Quand avez – vous rendu les gens en esclavage, alors qu’ils sont nés libres). La liberté n'est pas une offrande des sociétés ou des autorités, elle est naturelle. En revanche la sécurité, dans son sens actuel, est un élément qui est apparu après la constitution des sociétés, on peut y intervenir dessus selon les besoins sociétaux et sécuritaires. mais de là à la faire prévaloir sur la liberté c'est un choix politique de l’Etat cherchant à soumettre ses citoyens par tous les moyens, c.-à-d. cherchant à profiter de l'instant de peur de déstabilisation parmi les masses populaires, pour faire passer ses choix politiques, particulièrement, dans le domaine de la sécurité et donc avoir plus de pouvoir pour soumettre la société. Le rôle de l'Etat c'est d'assurer et de garantir la sécurité et la pais de la société afin que les citoyens vivent sans soucis, et non pas de tenir un langage équivoque et tacite, obligeant les gens à faire un choix entre la liberté et la sécurité, pour bénéficier de plus de prérogatives lui permettant de plus maîtriser les couches populaires, et ceci au lieu de s’atteler à ses responsabilités et en particulier de combattre le terrorisme.

« Marchander sa liberté contre de la sécurité, c'est un pacte diabolique. Une fois la transaction signée, on n'a plus ni liberté ni sécurité. »
— Gerry Spence (avocat américain)