vendredi 15 septembre 2017


Mettons – nous d’accord d’emblée, Dieu (pour ceux qui croient) a créé l’être humain, avec un  esprit cartésien et une certaine liberté pour lui laisser la possibilité de choisir sa voie. Il en est ainsi pour l’Homme : il est supposé assumer pleinement son libre-arbitre. Quitte à prendre la mauvaise. C’est donc dans la liberté que le mal peut s’enraciner. Ambivalente liberté. Quand nous ne l’avons pas, nous en rêvons, et nous ferions tout pour l’avoir. Et dès que nous la possédons, nous ne savons plus qu’en faire. Nous risquons, même, d’être angoissés et perturbés et nous commençons à nous interroger sur son sort entre nos mains.
« Que les gens sont absurdes ! disait Kierkgaard. Ils ne se servent jamais des libertés qu’ils possèdent, mais réclament celles qu’ils ne possèdent pas »[1].




[1] LAROUSSE (V.), « Satanée liberté » L’édito, Le Monde des Religions, n°85, septembre – octobre 2017, p. 3.