Mettons –
nous d’accord d’emblée, Dieu (pour ceux qui croient) a créé l’être humain,
avec un esprit cartésien et une certaine
liberté pour lui laisser la possibilité de choisir sa voie. Il en est ainsi
pour l’Homme : il est supposé assumer pleinement son libre-arbitre. Quitte
à prendre la mauvaise. C’est donc dans la liberté que le mal peut s’enraciner. Ambivalente
liberté. Quand nous ne l’avons pas, nous en rêvons, et nous ferions tout pour l’avoir.
Et dès que nous la possédons, nous ne savons plus qu’en faire. Nous risquons,
même, d’être angoissés et perturbés et nous commençons à nous interroger sur son sort entre nos mains.
« Que
les gens sont absurdes ! disait Kierkgaard. Ils ne se servent jamais des
libertés qu’ils possèdent, mais réclament celles qu’ils ne possèdent pas »[1].
[1] LAROUSSE
(V.), « Satanée liberté » L’édito, Le Monde des Religions, n°85,
septembre – octobre 2017, p. 3.