samedi 15 juin 2013

la cour internationale d'arbitrage de la CCI

L’arbitrage, en tant que moyen de résolution des différends, a toujours enregistré d’amples succès à travers le monde depuis qu’il est apparu. Malgré un léger recul de ce mode de règlement de différents, depuis l’apparition des juridictions étatiques, le recours à ce mode persiste et continue à être indispensable voire, de nos jours, il se développe de plus en plus, à plus forte raison pour trancher les litiges internationaux. Il suffit de voir apparaître de plus en plus d’organisme de résolution de différends un peu partout dans le monde pour s’en convaincre. Les conventions multinationales d'arbitrage ne manquent pas, elles non plus.



Dans ce cadre, il est primordial de rappeler la convention de New York de 10 juin 1958, pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales étrangères. Ainsi que la convention de Washington du 18 mars 1965, qui a institué le Centre International pour le Règlement des  Différends Relatifs aux Investissements. Aussi, il en va du règlement des différends interétatiques par l’OMC.
En Tunisie, depuis la promulgation du code d’arbitrage en 1993, on a enregistré la naissance de deux centres d’arbitrage, dont l’objectif était de faire du pays une plaque tournante de l’arbitrage.
L’une des plus anciennes institutions est la Chambre de Commerce Internationale (CCI), fondée en 1919. L’un des services offert par la CCI  pour atteindre ses objectifs, est sa Cour International d’Arbitrage fondée en 1923[1]. Cette cour a une vocation internationale. Ainsi, les différents mécanismes proposés par la CCI ont été spécialement conçus pour résoudre les différends commerciaux internationaux. En effet, la mission de la Cour est de veiller à l'application de ses divers Règlements, soit : le Règlement d'arbitrage, le Règlement ADR (Résolution Amiable des Différends), le Règlement d’expertise, ainsi que le Règlement d’expertise pour la résolution des différends en matière d’instruments documentaires (DOCDEX).

La diversité des mécanismes de règlements des différents proposée par la Cour International d’Arbitrage offre une précieuse opportunité pour faire une étude approfondie de cette institution. Parmi ces mécanismes, il y a l’arbitrage. Selon le règlement d’arbitrage de la CCI, c’est une procédure formelle menant à une décision obligatoire rendue par un tribunal arbitral neutre, susceptible d’être exécutée en vertu tant des lois nationales sur l’arbitrage que des traités internationaux tels que la convention de New York. Il y a, aussi, l’ADR (résolution amiable des différends) selon le Règlement ADR de la CCI vise à faciliter un accord négocié, avec l’aide d’un tiers indépendant. Le Règlement ADR de la CCI établit la médiation comme procédure par défaut, mais ses dispositions couvrent également la conciliation, la consultation d’un tiers, ainsi que diverses combinaisons de ces formules ou d’autres [2].

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire