Les extrémistes religieux, en général, et les mouvements comme la Nahdha en particulier, sont constitués de deux classes.
La première est la classe
du berger. Le berger se lève tôt le matin. Il se dirige vers l’enclos, ouvre le
portail, fais sortir son troupeau de chèvres et moutons. C’est la deuxième
classe.
Le troupeau (2ème classe)
marche devant. Il est entouré de chiens de garde. Ce sont les fidèles sbires du
berger. Leur tâche est de garder et surtout surveiller le troupeau. A chaque
fois qu’une brebis ou une chèvre se hasarde hors du circuit, hors du troupeau,
ils la chargent en aboyant et en brandissant leurs couteaux… heu pardon leurs
grosses canines, justement, grosses et longues comme les couteaux.
La deuxième classe
marchant devant se fait des illusions. Elle se prend pour le guide. Elle pense
décider du trajet, du pâturage et que le berger ne fait que la suivre. C’est la
caractéristique des sympathisants des mouvements extrémistes. Ils pensent tout
savoir, tout comprendre. En réalité, il n’en est rien, car derrière se place le
patron, la première catégorie, le berger.
Le berger rit en son for
intérieur. Il recrute et enrôle à tour de bras. C’est que les moutons et les
chèvres ne manquent pas. Il suffit qu’il lance l’appel magique
« Takbiiiirrr ou Allah Akbar » pour que les bêtes affluent de partout, répondant à
l’appel du Caïd, le dépositaire de la vérité, le grand sauveur de l’enfer et le
meneur vers le paradis.
Le berger est le seul à
savoir la bonne direction. Dans quel pâturage va – t - il
s’arrêter ? Que va – t – il faire aujourd’hui ? Laquelle des
bêtes va – t – il égorger ? Laquelle va – t – il tondre ? Et … etc.
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