samedi 15 juin 2013

les mouvements extrémistes religieux



Les extrémistes religieux, en général, et les mouvements comme la Nahdha en particulier, sont constitués de deux classes.
La première est la classe du berger. Le berger se lève tôt le matin. Il se dirige vers l’enclos, ouvre le portail, fais sortir son troupeau de chèvres et moutons. C’est la deuxième classe.


Le troupeau (2ème classe) marche devant. Il est entouré de chiens de garde. Ce sont les fidèles sbires du berger. Leur tâche est de garder et surtout surveiller le troupeau. A chaque fois qu’une brebis ou une chèvre se hasarde hors du circuit, hors du troupeau, ils la chargent en aboyant et en brandissant leurs couteaux… heu pardon leurs grosses canines, justement, grosses et longues comme les couteaux.
La deuxième classe marchant devant se fait des illusions. Elle se prend pour le guide. Elle pense décider du trajet, du pâturage et que le berger ne fait que la suivre. C’est la caractéristique des sympathisants des mouvements extrémistes. Ils pensent tout savoir, tout comprendre. En réalité, il n’en est rien, car derrière se place le patron, la première catégorie, le berger.
Le berger rit en son for intérieur. Il recrute et enrôle à tour de bras. C’est que les moutons et les chèvres ne manquent pas. Il suffit qu’il lance l’appel magique « Takbiiiirrr ou Allah Akbar » pour que les bêtes affluent de partout, répondant à l’appel du Caïd, le dépositaire de la vérité, le grand sauveur de l’enfer et le meneur vers le paradis.
Le berger est le seul à savoir la bonne direction. Dans quel pâturage va – t -  il s’arrêter ? Que va – t – il faire aujourd’hui ? Laquelle des bêtes va – t – il égorger ? Laquelle va – t – il tondre ? Et … etc.

La deuxième classe majoritaire, se prenant pour le leader placée à l’avant de la masse, ne fait, en fait, que satisfaire les désirs de leurs chefs. Ses derniers ne dévoilent jamais leurs vraies intentions. Ils sèment la confusion des notions et parlent un double discours, voire un discours à multiple facettes. Va savoir ce qu’ils veulent, ce qu’ils fixent comme objectif car rien ne filtre. C’est la politique mon frère. En plus,  dans une société harassée par la pauvreté et stigmatisée par l’ignorance, dues à des années de dictature et de marginalisation, découvrir les intentions réelles des politiques, surtout les plus doués instrumentalisant la religion, est une affaire délicate, voire compliquée. Seul le futur, peut être, nous le révélera.


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